Ces projets me fond flipper : plus les architectes sont ignorants, plus ils sont ambitieux.
Déjà, les perspectives des 50 prochaines années évoquées sont obtenues simplement en prolongeant les courbes, et ne prennent pas en compte les parametre énergétiques, sociologiques, environnementaux, ... qui vont avoir pas mal d’influence sur la population à venir.
D’autre part, si l’ont s’amusait à calculer le coût total de ces projets, que ce soit en énergie, en surface mobilisée au sol, ou quoi que ce soit d’autre, on se rend compte qu’elles explosent les records, dans le mauvais sens : simplement, comme ces coûts sont externalisés, on a vite fait de les ignorer.
Les fermes verticales sont à elles-seules un projet démiurgique : elles consiste ni plus ni moins qu’à transformer les processus vivants en outils dont on aurait ôté toute la complexité inemployable pour les rendre accessibles à l’ingénierie humaine. Et tout ça en moins d’un siècle... je me gausse.
Plus sérieusement, 70% de la surface agricole mondiale est dédiée à la production de viande. 1,4 milliard de vaches, c’est à dire autant que de crèves-la-faim. Sauf qu’une vache mange beaucoup plus, et qu’en terme nutritionnel, l’élevage a un rendement sept fois moindre que le maraîchage. Et ce n’est même pas indispensable.
Si on veut alléger la pression foncière et résoudre les problèmes de surpopulation pour le siècle à venir, y’a juste à bouffer moins de viande, pas besoin de construire ces monstruosités.
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