Pour ma part je considère que le combat gauche droite oppose en fait l’égoïsme et la solidarité.
A part ceux qui n’ont vraiment rien, et donc rien à perdre, et ceux là sont finalement peu nombreux, nous avons tous un petit quelque chose à perdre, un petit avantage égoïste.
Voter pour la solidarité c’est certes voter pour que les plus nantis que soi partagent un peu plus, à la condition de croire qu’on puisse les y contraindre, mais c’est surtout s’exposer à devoir partager encore plus avec ceux qui ont moins que nous.
Nous sommes tous exposer à cette alternative : Suis-je prêt à sacrifier mes « petits avantages », aussi minimes soient-ils pour l’avènement d’un monde meilleur.
La grande force des « nantis » est de nous faire croire qu’ils sont trop puissants pour être contraints à partager et que donc seul les petits (la classe moyenne dans laquelle chacun ou presque croit s’inscrire) auraient finalement à supporter le poids de la solidarité.
De fait, le vote à droite devient pleinement logique : « Les grands continuerons à accaparer les richesses, mais moi je pourrais garder mon petit pécule ».
C’est aussi simple que cela.
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération