Bonjour, Nicolas.
La diplomatie française, réduite aux coups médiatiques de Sarkozy ou à ses incroyables carences, est tombée dans le marigot et n’en sortira pas tant que l’Elysée n’aura pas changé de locataire (et non de propriétaire comme le croit notre calamiteux président).
La révolution libyenne en cours est, à cet égard, terrible pour Sarkozy car elle nous remet en mémoire l’invraisemblable accueil fait au dictateur libyen : accueil tout sourire dans la cour de l’Elysée (signe protocolaire d’une très haute reconnaissance) et tente bédouine plantée dans le jardin du palais. Un vrai cauchemar pour les démocrates ! A quelque temps de là, Sarkozy recevait, là aussi en grandes pompes, Omar Bongo, autre grande figure de la démocratie.
Sarkozy a toujours, et est encore, nul en matière de positionnement diplomatique : soit il n’en fait pas assez (voire pas du tout) soit il en fait beaucoup trop. Et ce ne sont pas ses communiqués laborieux au lendemain de la chute de Ben Ali et Moubarak qui pourront sauver cette impression d’amateurisme au pire sens du terme car, contrairement à Obama qui a su trouver le ton juste, Sarkozy n’a, quant à lui, pas souligné le courage et la détermination du peuple, mais celui des dictateurs en fuite ! Bref, le niveau zéro de la diplomatie et de la bonne attitude envers des peuples libérés. Dans de telles conditions, on comprend mieux la colère des diplomates, méprisés par Sarkozy comme la plupart des grands corps de l’Etat.
Le bilan du sarkozysme sera terrible !!!
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