Félicitation pour votre article.
De quel réel cette crise est-elle le spectacle ?, par Alain Badiou : « Le capitalisme n’est qu’un banditisme, irrationnel dans son essence et dévastateur dans son devenir. Il a toujours fait payer quelques courtes décennies de prospérité sauvagement inégalitaires par des crises où disparaissaient des quantités astronomiques de valeurs, des expéditions punitives sanglantes dans toutes les zones jugées par lui stratégiques ou menaçantes, et des guerres mondiales où il se refaisait une santé. (… ) Peut-on encore oser, face à la vie des gens qui le regardent, nous vanter un système qui remet l’organisation de la vie collective aux pulsions les plus basses, la cupidité, la rivalité, l’égoïsme machinal ? Faire l’éloge d’une « démocratie » où les dirigeants sont si impunément les servants de l’appropriation financière privée qu’ils étonneraient Marx lui-même, qui qualifiait pourtant déjà les gouvernements, il y a cent soixante ans, de « fondés de pouvoir du capital » ? Affirmer qu’il est impossible de boucher le trou de la « Sécu », mais qu’on doit boucher sans compter les milliards le trou des banques ?
Les capitalistes d’avant la mondialisation ont été les instigateurs des guerres les plus destructrices de l’humanité. Aujourd’hui que la puissance des armes leur fait redouter une annihilation réciproque, ils ont inventé la mondialisation libérale, l’OMC, le FMI, l’UE ...
Il est clair que le FN est le « poisson pilote » (le mal nommé) de ces requins : le FN ne prsopère évidemment que sur le terreau du mécontentement et de la haine suscités par cette mondialisation haïssable.
LE PIÈGE DE LA MONDIALISATION de Hans-Peter MARTIN et Harald SCHUMANN : « De cette enquête exigeante, menée à l’échelle planétaire, les conclusions, accablantes, s’imposent : c’est une véritable guerre que les partisans du libéralisme ont déclarée à tous les travailleurs, cassant les systèmes de protection sociale et favorisant par là même la montée des extrémismes de tous bords. Les pièges de la mondialisation sont assurément ceux d’une logique de développement prédatrice tant des êtres humains que de la biosphère ; cependant, les auteurs concluent cet état des lieux en imaginant quelques mesures urgentes à mettre en œuvre pour tenter d’y échapper. …L’avenir, les pragmatiques du Fairmont le résument en une fraction et un concept : « Deux dixièmes » et « tittytainment ». .. Dans le siècle à venir, deux dixièmes de la population active suffiraient à maintenir l’activité de l’économie mondiale. »
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