Christian vous écrivez : « il est quasi acquis que SARKOZY cherche à recréer les conditions du traumatisme de 2002, espérant qu’un part non négligeable de l’électorat populaire, première victime de l’insécurité, se détourne de la gauche au bénéfice du FN. »
D’une part, je ne crois pas que Sarkozy espère recréer un 21 avril 2002 : cette comparaison entre les deux contextes est particulièrement déraisonnable, pour de multiples raisons.
Je crois au contraire, que beaucoup de déçus du sarkozysme ne viennent gonfler les voix du FN, au détriment de Nicolas Sarkozy qui risque donc de passer à la trappe dès le premier tour.
Ceci dit, je ne crois pas qu’il faille craindre une montée dans les sondages de la candidate du FN. En effet, de deux choses l’une : ou bien elle a bien l’intention de faire ce qu’elle a dit, et dans ce cas c’est tout l’establishment dominant qui pourra craindre et luttera contre elle ; ou bien elle ne le fait pas ! et sans majorité au parlement, elle sera bien moins dangereuse pour nos institutions que ne l’a été Nicolas Sarkozy.
Pour conclure ce long post, je dirai : ne prenons pas des vessies pour des lanternes : Marine Le Pen est comme son père, un épouvantail que la droite agite à chaque fois que ça lui est utile.
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