Cher Collègue, Votre article je pense peut-être lu à trois niveaux : 1- de l’intérêt de l’IRM très haut champ pour les neurosciences : n’étant pas un spécialiste de ce domaine je ne porterai pas de jugement mais quand même il me semble, pour avoir suivi des conférences sur le sujet, que l’apport de l’IRM dans ce domaine scientifique est indéniable. 2- l’opposition gros instrument science légère : là je ne suis pas du tout d’accord avec vous. J’ai l’impression de lire les arguments de Claude Allègre quand il prêche pour sa paroisse et qu’il émet des contre-vérités sur l’utilisation de grands instruments comme les synchrotrons ou les centres d’utilisation des neutrons dans les domaines des sciences de la matière, de la vie ou encore de l’environnement. Vous vous trompez de combat en voulant opposer la big science à la science légère : il n’y a qu’une science dont le but est d’améliorer nos connaissances et espérons le nos conditions de vie sur terre ! Vous doutez que les grands instruments puissent livrer des grandes découvertes, détrompez-vous et regardez par exemple un domaine comme la post-génomique : comment sont faites les structures des milliers de protéines révélées par la cartographie du génome ? 3- l’organisation de la science française : là je suis d’accord avec vous l’effort est nettement insuffisant comme le souligne les articles de « Sauvons la recherche » ou encore l’article que vous citez de Joliot, Brezin et Kahn. Un conseil le bulletin de vote : la gauche et la droite ce n’est pas la même chose à ce sujet. Bien cordialement. Michel.
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