simpliste, incomplet, et même grossièrement faux. Consulter plutôt votre moteur de recherche préféré, ou ça, par exemple :
http://www.politique.com/dossiers/france/articles/finances-publiques/presentation-budget-etat.htm
* cet article confond la trésorerie (le compte en banque) et le résultat (différence entre les recettes et les dépenses de l’année), et le bilan (actif et passif totaux : le patrimoine, ce qu’il est parfois vendu, « privatisé », ou acheté/confisqué, « nationalisé ») ; à la décharge de l’auteur, l’état a longtemps fonctionné avec une comptabilité « de caisse » et même « en partie simple » : moyennageuse, au sens propre ! Mais les choses vienne de changer et l’état français vient d’entrer dans le XXI ième siècle comptable : on peut faire comme lui quand on parle de ces choses...
* la liaison entre déficit et dette n’a rien d’aussi simple. Un état peut aussi émettre des billets de banque pour payer et combler le déficit (sans emprunter). Il peut aussi mettre en place un emprunt forcé, ou faire payer les impôts en avance (prélèvement à la source, par exemple), ce qu’il faut d’ailleurs pour certaines taxes.
* il n’y a aucune fatalité au « compte courant » négatif (qui, encore une fois, ne dois pas être confondu avec le bilan général) ; dans les bonnes périodes de son histoire, la France avait une trésorerie positive (et les français n’en étaient pas plus malheureux, au contraire). D’autres états sont aujourd’hui avec une trésorerie positive (la Chine, par exemple).
* il importe peu que les créanciers de l’état n’aient aucun moyen de saisir les français : la France emprunte très facilement parce que les créanciers savent que les français sont riches et que l’état a les moyens de les taxer à sa guise. Bien sur, la croissance en prendrait un sacré coup, mais ça ce n’est pas le problème des créanciers, c’est le nôtre.
* Dire que « ce mécansime (sic) équivaut à redistribuer l’impôt à ceux qui alimentent la trésorerie » est un délire. Le financier qui prète à l’état ne récupère rien de plus que ce qu’il gagnerait à preter au citoyen (en pratique il gagne même moins). Les impôts passent dans les dépenses, c’est à dire dans la poche de ceux qui sont payés opar l’état (pour plus de la moitié : les fonctionnaires et assimilés).
etc.
A jeter et refaire
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