Pour répondre aux commentaires, je commencerais par constater que ceux-ci portent quasi-exclusivement sur l’interprétation et non sur la description, ce qui est une bonne chose. Et effectivement, il y a beaucoup de gaspillage, l’utilisation des deniers publics n’est pas optimal, et ne le sera probablement jamais, ce qui n’empêche pas de rechercher une meilleure affectation. J’ai évité les chiffres, car les chiffres font perdrent la tête, et leur pertinence dépend de leur formation. L’objet de l’article était d’éclairer le lecteur sur le mécanisme de formation de la dette. Et, évidemment, je n’allais pas écrire un roman, bien que cela l’eu mérité. J’ai donc essayer d’aller à l’essentiel, ce qui peut expliquer le coté simplifié. Ensuite, il ne faut pas confondre dépense en volume, et dépenses nécessaire au fonctionnement normal et satisfaisant d’un service. J’ai commis cette erreur (pour cultilandes), reste que les dépenses peuvent être insuffisant au regard des besoins.
A Gem,
Sur le premier point, j’ai peut-être mélanger les résultat/trésorerie dans un même article, mais je n’est pas confondu les notions, ou alors expliquer moi ou. Et, vous pouvez toujours prétendre que la gestion de la trésorerie n’a pas d’influence sur le résultat. D’ailleurs, le résultat n’est connu qu’a l’année n +2 (en général) avec la loi de règlement. Et, oui l’Etat vend ses actifs pour combler la dette, mais ce que j’ai écris c’est que l’Etat se désengage d’un secteur public, c’est a dire le service public, en tant que service (et les actifs qui y sont attachés lorsque le cas s’y prête).
Sur le deuxième point, lorsqu’un déficit est constaté pour un exercice, c’est que l’Etat a dépensé plus qu’il n’a eu de recette. Or, le compte courant ne peut être négatif. ou vous procurer vous alors la différence, pour engager les dépenses, si ce ne peut être l’argent des contribuables ? reste soit le circuit interne, la vente d’actif, ou l’emprunt. Vous créer de la dette si vous emprunter. Ces engagements financiers sont alors reportés sur les exercices suivants, s’ils ne sont pas immédiatement remboursés. Mais je vous l’accorde la liaison n’est pas si simple.
Sur le troisième point, je suis d’accord, sauf que le compte courant négatif est interdit.
Sur le quatrième point, c’était seulement pour mettre en évidence l’absurdité de ce qu’on entend souvent « chaque français naît avec une dette de 17 000 euros », dont le seul but est créer un effet psychologique afin d’accepter la limitation des dépenses.
Sur le cinquième point, « Le financier qui prête à l’état ne récupère rien de plus que ce qu’il gagnerait à prêter au citoyen », c’est vrai. Sauf que l’Etat, n’est pas le citoyen. Il a en charge, en théorie, l’intérêt général et à cet effet, collecte et redistribue sous la forme de service, l’argent des contribuables. L’argent de l’Etat est l’argent des contribuables. Vous pouvez comprendre ce que j’ai avancé que si vous comparer, en schéma théorique, d’un coté un système ou l’Etat emprunt et de l’autre ou l’Etat a recours à des avances de la Banque de France. Dans le premier cas, les intérêts sont versé aux créanciers (personne privé ou publique), contribuables par ailleurs, et donc, si c’est le cas il s’agit bien d’une forme de retour ou bien, à des non-résidents sur le territoire. Dans le second cas, les intérêts, s’il y en a, sont versés a la banque de France, et retournent à l’Etat sous la forme de dividende.
Enfin, sur la « solution », évidemment, cela ne va résoudre le problème comme par magie. Cela prendra du temps, mais au moins on ne contracte plus de dette, et il faut que les budgets ne soient pas exécuté en déficit.
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