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Elisa 14 mars 2011 11:13

Article intéressant qui a raison de s’en prendre au déterminisme sociologique des votes.

En revanche, il est un point essentiel qui n’est pas pris en compte c’est la nature de l’offre de gauche institutionnelle.

Pratiquement depuis 1983 (gouvernement Fabius) mais surtout depuis la cohabitation Jospin, le PS a délibérément rallié le libéralisme économique et même pas teinté de keynésianisme.
Mises à part quelques mesures comme la CMU ou les 35heures (qui n’ont rien coûté au patronat) , c’est eux qui ont le plus privatisé, ils ont aussi amorcé les « réformes » tant voulues par Sarkozy.
La remise en question des services publics au nom de la libre concurrence voulue par Bruxelles, le vote du TCE et le refus de prendre en compte son rejet par un ralliement sans complexe au Traité de Lisbonne, la soumission « historique » à l’atlantisme et au sionisme sont autant de gages à droite.
Le PS a besoin de s’affirmer de gauche pour garder un électorat et des élus mais il a de plus en plus de mal à convaincre cet électorat.

Paradoxalement, la gauche n’est plus exactement dans les partis de gauche, elle se trouve dans les dynamiques populaires qui ont fait retirer le CPE, refuser majoritairement l’Europe libérale en votant non au TCE, provoqué les plus grosses manifestations de la 5° République au moment du projet sur les retraites.

Le problème est celui des relais politiques et probablement même syndicaux de ces mouvement. L’incapacité ou la non volonté d’exiger le retrait de la loi a probablement fait autant sinon plus que le calamiteux débat sur l’identité nationale dans la montée du FN.


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