Bonjour !
Des « soucoupistes » ?...
Certains préfèrent le déni
J’ai déjà posté hier cette info livrée par Médiapart et par Plenel hier soir à « Ce soir ou jamais »
La fatalité a bon dos !
Japon : la catastrophe nucléaire avait été prévue
«
A moins que des mesures radicales ne soient prises pour réduire la
vulnérabilité des centrales aux tremblements de terre, le Japon
pourrait vivre une vraie catastrophe nucléaire dans un futur proche. » Cet avertissement est tiré d’un article paru le 11 août 2007 dans le quotidien International Herald Tribune/Asahi Shimbun (l’article est à lire ici). Son auteur est le sismologue Ishibashi Katsuhiko, professeur à l’université de Kobe (sa biographie est à lire ici).
_Ishibashi
Katsuhiko faisait partie du comité d’experts chargé d’établir les
normes sismiques des centrales nucléaires japonaises. Il en avait
démissionné pour protester contre la position du comité. Il estimait
que les recommandations fixées par le comité étaient beaucoup trop
laxistes._En d’autres termes, le professeur Katsuhiko avait prévu ce qui
est en train de se produire à la centrale de Fukushima. Il avait
prévenu les autorités de son pays que les centrales japonaises
souffraient d’une « vulnérabilité fondamentale » aux
séismes. Mais ses avertissements ont été ignorés tant par le
gouvernement que par Tepco (Tokyo Electric Power Company), premier
producteur privé mondial d’électricité, qui exploite un tiers des
centrales nucléaires japonaises, dont celle de Fukushima....
L’une
des raisons pour lesquelles les centrales japonaises sont vulnérables
aux séismes est qu’elles ont été construites pendant une période où il
s’est trouvé que l’activité sismique était relativement faible - du
moins pour le Japon. On s’est basé sur cette activité pour définir la
résistance anti-sismique des installations nucléaires, et on en a
construit 55, ce qui fait du Japon le troisième producteur mondial
d’électricité nucléaire.
_Or,
à partir de 1995 et du grand tremblement de terre qui a dévasté la
ville de Kobe, il y a eu un regain d’activité sismique sur l’archipel.
Il aurait été donc nécessaire de revoir à la hausse la protection
anti-sismique des centrales. Pour Katsuhiko, les centrales qui ne
pouvaient pas être suffisamment sécurisées devaient être fermées. Cela
n’a pas été fait. Et Tepco n’a pas pris en compte les failles sismiques
sous-marines, notamment dans la zone de Kashiwazaki-Kariwa. Le risque
lié aux tremblements de terre a été systématiquement sous-estimé, aussi
bien par les experts nationaux de la sûreté nucléaire que par
l’industriel._Au demeurant, Tepco n’en est pas à son premier manquement
en matière de sécurité. En 2002, l’entreprise a été au centre d’un
scandale après avoir falsifié des documents d’inspection pour dissimuler
des problèmes survenus sur certains de ses réacteurs. Le PDG, le
vice-président et le président du conseil d’administration durent
démissionner en chœur. La falsification concernait au moins trois
incidents qui affectaient déjà les centrales de Fukushima et de
Kashiwazaki-Kariwa... " (Mediapart)
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