Tout est relatif bien sur ! Mais quand on sait qu’un seul millisievert annuel supplémentaire conduit à un risque pathologique...
Comme on peut le lire sur la notice des compteurs Geiger Radex : « il n’y a pas de seuil d’innocuité à la radioactivité ». Toute dose même faible peut modifier le comportement des cellules. « Plus la dose est importante, plus le risque de cancer et d’anomalie génétique est important. La relation entre risque et dose est considérée comme linéaire. Ainsi, la Commission Internationale de Protection Nucléaire (CIPR) a proposé en 1990 que
l’équivalent de dose maximale soit, pour le public, de 1 millisievert par
an, soit 11,4 μRem/h en moyenne. Cette norme concerne les doses
reçues en plus de celles dues aux examens médicaux et à la radioactivité
naturelle. L’ancienne norme parfois encore en usage était de 5 millisievert
par an mais elle comprenait l’ensemble des radiations. Le CIPR
estime que pour chaque millisievert on comptabilise 60 cancers (dont 50
mortels) et 13 défauts génétiques de plus par million de personnes ».
Et il faut aussi multiplier cette dose annuelle qui s’accumulera années après années par 10, 20, 30 et plus pour les plus jeunes.
Pourquoi ce comportement suicidaire ? On ne peut pas tout de même pas laisser cette situation à nos enfants et il faut aussi penser au reste du monde animal et à l’environnement végétal, à ce qui permettra de nourrir l’être humain, etc.
Dommage que l’on ait pas pu mesurer la radioactivité avant les premières explosions et essais nucléaires, ou même avant Tchernobyl, pour comparer avec aujourd’hui.
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