le désengagement féministe des institutions et des politiques n’est pas un clivage droite /gauche, il participe de la déferlante raciste implantée depuis les années 75. Cependant les discours tradi, réac, de célébration des « valeurs » paternelles et virilistes ( thématique de l’invasion, du parasitage, de la supériorité, des essences...) émanent bien plus souvent de la droite ! Par ailleurs, la gauche abrite quelques vraies féministes : Delphy ( nier la valeur fondatrice de sa théorie est une méconnaissance simple de son oeuvre, sinon la conséquence d’une identité phallique rivée au corps et à la cervelle !) ou Clémentine Autain engagée dans le collectif Mix-cité. Il n’y a qu’a gauche que l’on a compris que « la » femme n’était pas une race, que le féminisme ne réclame pas des lois spécifiques ( par quoi elle serait le sujet de droit mineur, l’écart à la norme universelle masculine). Quant à l’argument de « féminisation », il est de mauvaise foi de dire qu’il est l’apanage de quelques gauchistes ! Les droitiers ( référence faite à leurs exercices quotidiens), des religieux aux théosophiques, des karschériseurs aux épurateurs de quartiers, autant que les gauchers s’en gargarisent ! Passons sur le caractère raciste. Ce que cet argument escamote est que le droit, les institutions, le social, sont androcentrés. Il faut donc parler de dévirilisation ( lente) ce qui ne signifie nullement féminisation : c’est l’égalité qui s’établie et non l’établissement de Lois Raciales telles que les femmes en ont subi jusqu’en ....2004 ( loi sur la propriété pleinière du nom) !
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