Dans un scénario encore plus noir, les dirigeants émettent des leurres informationnels (guerres, crises « économiques », etc.) qui distraient la population de la question de l’état des réserves d’énergie fossile, seule variable intéressante puisqu’explicative des autres. Suite à quoi la population continue à croire à l’avenir radieux et rejette la faute de son absence sur l’étranger, l’immigré ou autre bouc émissaire.
Cela dit, le capitalisme dans son état actuel est tout à fait préparé à la pénurie énergétique : il mettra la richesse dans un moins grand nombre de mains, autrement dit il créera des pauvres. Ce mécanisme est parfaitement rôdé (il fonctionne tous les jours). Les pauvres ayant le bon goût d’être transparents médiatiquement, nous tenons là un autre mécanisme évacuant la réalité embarrassante sur l’état des réserves d’énergie fossile.
Comme au Brésil, ou dans d’autres pays à forte disparité de revenu, les derniers riches gaspilleront joyeusement le reste de pétrole tandis qu’une masse de pouilleux, dénuée de tout mais invisible dans les médias, fera ses poubelles.