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C’est curieux Ariane comme l’amour est éphémère, usable et fugitif. L’amour s’envole comme un arôme, seule reste la tendresse qui, elle, est inusable.
Lorsque je rencontre l’un de mes ex dans la rue ou dans la vie, je me demande toujours comment j’ai pu, un beau jour, être amoureuse folle de cet homme, « transparent, dévitalisé, décoloré », comme vous l’écrivez. Par contre, comme je l’ai bien connu, comme je l’ai soigné, cajolé, écouté, je ressens encore une certaine tendresse, surtout s’il est malheureux. Et s’il est heureux, tant mieux.
La petite Kate fera comme feue sa belle-mère, hélas, elle déchantera sûrement. Seulement elle, il lui sera bien plus difficile qu’à nous de divorcer ou de partir... C’est le revers de la belle médaille.
Et puis, soyons mauvaise langue : je trouve que son prince charmant ressemble de plus en plus à son père en prenant de l’âge. Il va certainement devenir aussi vilain que le prince Charles.
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