Le 1er mai désormais, nous ne fêterons plus RIEN : c’est un revenu inconditionnel garanti et la fête permanente que nous voulons.
Si je voulais être d’aussi mauvaise foi que vous, je dirais que vous réclamez un 1er mai qui se répéterait 365 jours par an.
Laisser croire que les salariés ne seraient que des veaux qui réclameraient à toute force le droit d’être exploités par leur employeur est une caricature facile. Le premier mai est au contraire le jour où les salariés veulent montrer leur force, leur unité et le droit à un travail digne.
Il est vrai que depuis une trentaine d’années, les travailleurs n’ont plus la cote auprès des médias, des politiques ou des bobos qui les considérent comme des débiles, style les Deschiens, quand ce n’est pas des pervers style Outreau...
Face à ce qui pourrait être une véritable mobilisation de ces travailleurs, on voit de + en + cette revendication d’un droit universel susceptible de combler tous nos besoins.
Il ne s’agit en fait que d’un leurre inaccessible, chargé de détourner les revendications des salariés et des chomeurs qui en ont marre d’être pris pour des cons alors que la Constitution nous accorde le droit d’obtenir un emploi.
Une fois ce droit acquis, on peut faire confiance aux salariés pour faire en sorte de ne pas être réduit à de simples esclaves.
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