Le postulat non dit de l’auteur, c’est qu’un chef d’état désigné sans contrôle démocratique sera obligatoirement plus préoccupé du bien commun qu’un chef d’état élu. L’Histoire regorge de 10000 ans de contre-exemples !
La démocratie, c’est le contrôle démocratique du pouvoir. Comment un tel contrôle peut-il s’exercer sans élection ? L’auteur n’en dit rien, bien entendu, se contentant d’énoncer de fausses évidences et des affirmations péremptoire comme « le système actuel (...) privilégie un interventionnisme étatique débridé », déclaration dont n’importe qui peut comprendre l’absurdité, tant il est vrai que la situation actuelle est clairement causée par la démission de l’état à tous les niveaux, de la souveraineté monétaire à la protection de notre marché contre les importations en provenance de pays esclavagistes.
Ma phrase préférée reste quand même « Un fonctionnement réellement démocratique suppose, à l’évidence, d’avoir d’un côté un chef de l’Etat non tributaire d’une quelconque échéance électorale ». C’est tellement absurde que ça en devient comique. Ça veut dire en gros que pour que le peuple contrôle la politique de la nation, il faut qu’il abandonne le peu de contrôle qu’il a.
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