Bonjour caleb irri,
je suis assez d’accord avec cette réflexion. Je vous propse de la placer dans le contexte d’une idée que j’ai émis ici à plusieurs reprises : la solidarité ne s’exprime que lorsque que nous vivons des situations que je qualifierais de « normales » par rapport aux situations extrèmes que sont les situations de grande précarité, et à l’opposé, les situations d’abondance.
Je m’explique : quand il n’y en a pas assez pour tout le monde, que toute idée de partage est illusoire, alors l’on est en situation de « sauve qui peut » et de chacun pour soi.
A l’inverse, quand on vit sur un tas d’or, comment ne pas se remplr les poches, au besoin en tabassant celui qui vous en empêche ?
C’est ce que j’ai exprimé par la métaphore du moteur à combustion, qui s’étouffe quand le mélange est trop pauvre en oxygène, et s’emballe quand il est trop riche.
Le capitalisme, en nous apportant l’abondance, n’a pas apporté la richesse mais la misère en laissant sur le carreau les plus démunis dans la guerre de tous contre tous. En somme, les hommes ne méritent peut-être pas le capitalisme en tans que machine à produire de l’abondance ?
Non, je mets un bémol : cette machine à produire ruine aussi l’écosystème. Mais ce n’est pas la machine qu’il fait incriminer, c’est le conducteur.
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