Ce serait réjouissant à plus d’un titre si la chute de BHL venait à suivre celle de DSK. En effet :
Outre son côté odieux de donneur de leçons de morale à deux vitesses, c’est aussi une nuisance politique, qui a beaucoup fait pour :
1) dénigrer en permanence la France et l’appeler à la repentance éternelle
2) l’engager dans des guerres qui ne sont pas les siennes ; ceci avec un succès incroyable (voir comment il a entraîné ou semble avoir entraîné personnellement la France dans l’aventure lybienne au moyen d’une visite à Sarko) ;
Ce dernier succès est totalement inexplicable provenant d’un simple saltimbanque, et qui me conduit parfois à me demander si BHL n’aurait pas aussi pour fonction de porter la parole du maître américain au vassal sarkozyste.
Donc, voilà : après tout ce qu’il a fait pour aider aux sâles coups des Américains contre la France, voilà que ces mêmes Américains le clouent au pilori pour maladresse et trop grande lourdeur de sabots.
C’est assez drôle, et c’est finalement moral.
Cela vient rappeler que la carrière de chien-chien à son maî-maître peut se terminer rapidement par une grosse chute ; le chien-chien n’est qu’un employé, jetable comme tous les employés ; et les maî-maîtres ne sentent aucune vocation à se compromettre pour leurs chien-chiens (c’est le contraire qu’ils attendent).