tout à fait d’accord, chacun a sa fierté et surtout ceux qui ont peur de « perdre la face ». J’ai souligné que comparativement à d’autres peuplades d’Afrique, la femme peule a été moins dévalorisée que les autres par les comportements et modes relationnels de son ethnie, malgré tout (excision comprise). J’ai horreur des généralisations (c’est comme ça que naît le spectre du racisme) et pourtant, j’en fais une là, parlant de ce qui se passe dans la langue, dans la conception de ce qu’est un mariage, une femme, pour cette ethnie parce que je pense que ça éclaire des aspects de ce qui se passe. Une peule peut faire du commerce, négocier, gérer les affaires de son mari alors que de nombreuses autres ethnies ne le permettraient pas. Une peule a souvent voix au chapitre depuis des centenaires, pour dire si elle veut un mari, comme je disais, il doit s’efforcer de lui plaire, quand chez d’autres, quand j’étais petite, j’ai vu des vieux barbons « épouser » des petites jeunes filles à peine pubères, sans qu’on n’ait rien demandé à ces dernières. J’ai passé toute mon enfance en Afrique noire. Une gamine à qui l’on n’a rien demandé, qui subit tout à un âge tout jeune, n’a plus la même capacité à dire non, à résister ou à s’opposer qu’une femme qui a eu quelque droit de choisir.
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