Sans doute beaucoup de bonne volonté, mais il ne suffit pas de faire une messe pour que la pluie tombe du ciel.
Qu’est ce que c’est que cette révolution du bon ordre ?
D’abord relevant le caractère antinomique des deux propositions : révolution, et bon ordre. On ne sait mais à danser en restant au garde à vous.
Luc Ferry, brillant moralisateur, philosophe et concierge à ses heures, tout en tirant des revenus substantiels en ne foutant rien, nous éclairerait sans doute sur le sujet.
Pour le moment il est occupé à se défendre. Et à se justifier.
Et entend bien prolonger la situation l’année prochaine. (juste une imbroglio administratif, nous dit-il)
Voilà un homme qui pas plus tard que la semaine prochaine était scandalisé, dressait des buchers sur le fait de rumeurs.
Subitement passé de l’offensive aux lignes de replis.
Quelqu’un qui se faisait grand prêtre, inquisiteur, se réclamant lui aussi du bon ordre moral.
Membre d’un parti fustigeant les pauvres, les culpabilisant de toucher le RSA, et les désignant du doigt à la vindicte populaire.
Taverne, sans doute avez vous des bonnes intentions, et votre mérite est de susciter le débat. Mais néanmoins l’appel à l’intelligence et à la probité ne suffisent pas pour élaborer une politique.
Pour moi, l’important, c’est de garder les yeux fixés sur l’avenir.
Transmettre à nos enfants un monde meilleur, plus fraternel, avec une obligation de partage, des revenus s’inscrivant entre deux fourchettes : L’une inférieure, et l’autre supérieure, idée d’un revenu maximum qui a été déjà souvent évoqué.
La prise en compte de la santé par la société pour tous, sans discrimination.
Nationalisation de la médecine, car on ne peut transformer la souffrance en secteur marchand.
 Du reste, vu l’importance des lobbys, une économie substantielle serait réalisé, et bien des scandales épargnés.
Un revenu d’études permettant à tous la aussi, de prétendre à s’élever.
Des idées dans l’air du temps. Ce n’est pas pour rien que le petit livre de Hessel a fait un tabac !
Indignez vous !