Il ne le peut pas parce que le véritable enjeu du bio n’est pas la qualité sanitaire de ce qu’il y a dans l’assiette, toute les études ayant démontré qu’avec les même normes de conservation de transport et de distribution il n’y a pas de différence à l’arrivée.
L’enjeu fondamental du bio, c’est la qualité environnementale des méthodes de production :
- pas de pollution de la terre, de l’eau et de l’air
- pas d’apparition de résistance suite aux traitements
- pas d’appauvrissement puis de désertification des terres
Le problème du bio avec le maintien des méthodes agricoles conventionnelles de monoculture intensive, c’est qu’il a des rendements inférieurs alors que si on l’oriente vers une polyculture judicieusement intégrée alors il l’emporte largement mais c’est au prix d’une réorganisation profonde de l’industrie agroalimentaire :
- structure agricole plus petites employant plus de main d’œuvre
- abandon de la spécialisation des territoires (le porc en Bretagne, le blé au Centre, le mais au Sud-ouest, le poulet dans le pays de Loire, le lait en Normandie etc...)
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