Bravo a Borloo et au nouveau centre ! L’ISF un peu comme l’impôt sur les successions, un impôt débile, injuste, inefficace, cher a recouvrer, ne rapportant pas grand chose, source de nombreux contentieux, portant sur des valeurs virtuelles de ce qui est au fond de l’épargne après impôt et taxes, donc de l’impôt sur l’impôt sur l’impôt.
Macro économiquement, il est paye in fine par le pauvres. Les détenteurs d’un capital, par exemple un logement locatif, fixent evidemment les loyers en fonction d’une attente de revenu net après impôt. Si il faut payer l’ISF, ils l’incluent dans le prix.

Son seul intérêt est idéologique : Il permet a ses partisan de prendre des poses « sociales » pour pas cher et sans grand risque.

Comme toujours, la méthode Sarkozy est de ménager les conservatismes et d’aller aussi loin que possible dans les reformes sans prendre complétement de front les lobby conservateurs.
En l’occurrence, vont être exonéré les gens qui se sont retrouve « imposables en dormant » pour paraphraser Mitterrand. Victimes de la bulle immobilière.

 Comme la création de l’ISF est la seule « reforme durable » par laquelle la gauche avait l’impression de s’être atteinte elle même, elle y est très attachée. ( les 35 heures, on a bien vu qu’en pratique c’etait du temps libre pour les categories sociologiques qui la soutienne au detriment de l’emploi des précaires et non qualifies)

Il est extrêmement courageux de la part de Borloo et de ses acolytes, d’avoir ose reste raisonnable sur cette reforme. Il n’est pas du tout sur que cela leur fera gagner des voix, ni meme des enveloppes. (300 000 personnes concernées, parmi elle les ex Hollande/ Royal, DSK etc...)
En revanche, cela peut en faire perdre. Pas mal de gens sont assez ouvert a l’idée de « faire payer les riches » : populisme pas mort !

D’un autre cote, on ne peut pas trop en vouloir a Bayrou de sa démagogie, dans un contexte ou son groupuscule est un peu oblige de faire feu de tout bois pour se faire entendre. Il nous avait cependant habitue a etre plus responsable que cela sur les grands sujets.