La nature est bonne et la chimie est mauvaise.
Au Moyen-Âge le « mal des Ardents » causent des ravages que les contemporains décrivent ainsi :
T.I. Williams : « Une malade se rendait à l’hôpital montée sur un âne, lorsqu’elle heurta un
buisson. Sajambe se détacha au genou et elle la porta à l’hôpital en la tenant dans ses bras. »
J.A. Srinc (en Bavière) : « Le mal commence par une sensation incommode aux pieds, une sorte de
fourmillement ; de là le mal se porte aux mains et successivement à la tête. Les malades jettent des
hauts cris et se plaignent d’un feu dévorant qui leur brûle les pieds et les mains. Des sueurs très
abondantes ruissellent en même temps sur tout le corps. Quelques malades deviennent totalement
aveugles ou voient les objets doubles. Cette maladie dure deux, quatre, huit, quelquefois même
douze semaines, avec des intervalles de repos. »
L’époque, comme aujourd’hui Cabanel, voit le diable derrière ces manifestations.
Ce n’était que l’ergot de seigle.
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