Bonjour Fergus,
Un point sur ces Gated Communities. Elles se rencontrent fréquemment à Londres, mais ce qui est intéressant, ce sont les motivations de ceux qui choisissent d’y habiter. Bien sûr, elles coûtent cher, bien qu’il y ait plusieurs degrés dans la ségrégation choisie, et certaines sont habitées en particulier par des femmes aisées, célibataires, et qui disent apprécier le sens de communauté et de sécurité qu’elles offrent, le fait de pouvoir établir facilement des rapports avec des voisins qui ont les mêmes affinités.
Je suis originaire d’une petite ville industrielle située à 50 km de Lyon, et au lycée, il était possible de savoir si le père (plus fréquemment que la mère à l’époque) d’une élève était ingénieur, contremaître, ouvrier ou entre les deux (artisans, commerçants, professions libérales, etc) rien qu’en connaissant son quartier. Les ingénieurs et les contremaîtres habitaient dans des « Clos », les maisons des contremaîtres étant un peu moins luxueuses, avec de plus petits parcs.
Je me demande si ces Gated Communities ne sont pas une tentative de recréer une vie de quartier, un peu sur les mêmes bases.
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