Tant que les indignés rêveront d’un autre monde, rien ne changera, ni pour eux, ni pour le monde.
« Chie dans une main, fais un voeu dans l’autre et tu verras laquelle est la plus pleine »
L’indignation est un sentiment féminin proche de l’hystérie, c’est approprié pour les bonnes femmes qui ont une moralité vite effarouchée. Que ces hippies s’occupent d’abord de mettre de l’ordre dans leurs propres vies et arrêtent d’attendre que la solution viendra d’en haut. La seule solution d’en haut qu’ils méritent est un coup de pied dans le cul.
La société leur paie des études pendant des années, durant lesquelles l’utilité sociale est le moindre de leur souci, ayant été inculqué que la valeur suprême était l’épanouissement personnel. Confronté à la dure réalité du marché du travail, ils se découvrent une conscience sociale. Si les études leur garantissaient un emploi privilégié, fut-ce aux dépens de la vraie classe ouvrière, on n’en verrait pas un seul dans la rue. Combien de fois n’ai-je pas vu des diplômés, enfants de bonnes familles, rester des années au chômage sous prétexte qu’ils ne trouvaient pas d’emploi à leur mesure ? Ce sont les même qui aujourd’hui, sans vergogne, s’indignent, tandis que d’autres personnes (ouvriers, immigrés, sans papiers), font le vrai travail à leur place.
Le réveil est et sera dur pour ces doux rêveurs, mais jusqu’ici ils sont encore bien douillets.
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération