Je ne sais pas si l’auteur se limite à la notion de fête. Et puis il y a vieux et vieux. Il y a les retraités dynamiques que tu décris et il y aussi beaucoup de vieux qui restent dans leur coin à remâcher le passé, s’excluant d’un siècle dont il font pourtant partie, puisqu’ils ont contribué chacun à sa manière à le construire.
Ce qui excite les rancoeurs, ce sont les inégalités manifestes entre la génération qui a joui des possibles offerts par les Trente glorieuses et qui se balade aujourd’hui dans des camping-cars à 100.000 euros, et les générations venues après, qui morflent depuis les années 80 et se retrouvent avec des retraites de 800 balles après avoir bossé parfois durement.
Après, c’est vrai que ce pays n’a jamais été fait pour les jeunes, et que ceux qui s’en sortaient le mieux tant que c’était possible étaient ceux qui passaient un concours d’entrée dans la Fonction publique. Autrement si tu es jeune et que tu as des idées, que tu es créatif et que tu as envie de travailler pour vivre, pense à apprendre quelques langues étrangères et avant ça, à naître dans une famille friquée, ce qui te permettra de prendre ton envol. Autrement, ce sera la vie médiocre qui est le lot, dans ce pays, de tous les mal-nés.
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