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fb 25 juin 2011 14:04

Le droit d’auteur est mort depuis longtemps. Ce qui est défendu par la loi s’appelle plutôt les « droits voisins », autrement dit les intermédiaires dont l’inutilité et le parasistisme deviennent de plus en plus flagrants. Les flux financiers en la matière sont dans un rapport 1 à 100 entre droit d’auteur et droits voisins (source : Sénat).

2000 personnes vivent en France (comprendre un SMIC annuel ou plus) du droit d’auteur selon les chiffres SACEM, pour l’édition littéraire c’est le même ordre de grandeur.
Bref, ce système ne fonctionne simplement pas, sans parler de l’évaporation des droits liée au système satellitaire des sociétés de répartition de droits (à 20 % de frais de gestion pour chaque société et avec un circuit de 5 à 20 sociétés en enfilade...).

L’économie mentionnée dans l’article est celle, toujours dominante, du 19ème siècle : l’économie de l’échange ou de la rareté. Toutefois, il existe une autre économie : celle des immatériels fondée sur le partage également nommée économie de l’abondance des « biens » non rivaux.

Cette économie est basée sur la fluidité. On ne parle pas ici d’argent liquide mais plutôt du fait qu’un immatériel crée de la valeur en circulant ; sa valeur intrinsèque et statique étant nulle.

Paradoxalement, l’argent est un frein et une indirection coûteuse en valeur, selon le point de vue de l’économie des immatériels.

Bref ce joli système d’économie de l’échange qui ne prend pas en compte le rapport population / ressources et qui flirte avec les immatériels quand ça l’arrange avec la finance a explosé en plein vol ; c’est assez normal vu qu’il ne respecte aucune loi de la nature.

Il est temps de passer à autre chose mais ça risque de demander des siècles.


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