@ Claire :

Je me permets de revenir sur quelques points de votre commentaire, et pour vous dire d’abord que j’apprécie la touche d’humour finale.

Sur la grandeur du clitoris, et bien je ne suis pas d’accord. Montrer les bulbes érectiles comme partie intégrante du clitoris ne correspond pas aux études d’anatomie que j’ai suivies. Ils sont comme le corps spongieux du pénis, destinés à gonfler pendant l’excitation et à serrer le pénis pour favoriser l’érection et l’éjaculation. Chez l’homme le corps spongieux n’est pas particulièrement sensible. Le gland l’est beaucoup plus, comme la partie émergente du clitoris chez la femme (équivalent du gland masculin). Donc déjà le dessin est incorrect. La proportion par rapport au périnée me semble également incorrecte.

En ce qui concerne la notion d’excision culturelle, le manque de phallus est un concept freudien qui me semblait avoir dépassé la date de péremption. La masturbation infantile existe aussi et est assez bien documentée. Les filles savent d’instinct où cela se passe. La notion de vide me semble être une construction intellectuelle d’adulte, sans grande réalité.

Par contre, que l’effet de creux soit prévu pour accueillir le pénis, certainement. J’ai eu une amie qui avait systématiquement besoin de se caresser elle-même quand nous avions un rapport. La focalisation sur son clitoris avait été telle qu’elle n’avait plus de plaisir vraiment partagé.

En tout cas pas de honte dans la sexualité féminine, ni dans la masculine, bien plus complexe elle aussi que les clichés réducteurs qui en sont faits.

Cela dit en effet des hommes sont plus axés sur leur plaisir propre. Manque de dialogue avec la compagne, peut-être. Ou besoin de vivre à fond cet aspect pour passer à autre chose.

En tous cas les compagnes que j’ai connues n’ont jamais eu de problème à prendre leur plaisir et à l’assumer. Et j’ai un plaisir plus grand quand la femme avec qui je fais l’amour a du plaisir. Le plaisir mutuel fait monter le plaisir.