Le premier paragraphe est quasiment exclusivement composé de mensonges :
l’inattention, la démotivation : Faux. C’est simplement du désintérêt. Cela n’a rien à voir avec le cannabis. Au contraire le cannabis accroit l’attention et la motivation quand il y a un réel intérêt pour l’activité en cours. C’est une question d’envie, si le consommateur a le désir de s’intéresser à ce qu’il fait, il n’y a aucun problème de déconcentration au contraire.
l’incapacité à accomplir des tâches : Faux. Avec une dose normale, toutes les activités peuvent être effectuées quasiment normalement. En réalité il y a effectivement plus de difficulté à réaliser des taches rébarbatives mais il y a une meilleure efficacité et concentration pour les taches demandant réflexion et créativité... à condition bien sur que le consommateur soit effectivement intéressé par ces taches, sinon il éprouvera de grandes difficultés à se concentrer. De toute façon, le consomateur n’est pas obligé d’être en permanence défonsé et ne va pas fumer avant une tache qu’il effectuera mieux en étant « clair ».
des comportements déplacés : Ah bon ? A part peut-être parfois certains ricanements dans des circonstances inappropriées chez les jeunes consommateurs, et plus dus à la bêtise qu’ à autre chose je ne vois vraiment pas de quoi vous parlez.
la violence : Oui, et pourquoi pas l’adoration de Satan tant qu’on y est !!!? Le cannabis est relaxant pour l’immense majorité des consommateur et pas du tout énervant. Cet argument est absolument ridicule.
la dépression : S’il y a dépression, elle n’est en aucun cas imputable au cannabis... on pourrait presque dire le contraire puisque le cannabis est un puissant antidépresseur bien connu. Au niveau médical il est même prescrit légalement dans plusieurs pays.
Elle entraine également l’échec scolaire : Faux. Si c’était vrai je vous signale que les trois quart des jeunes rateraient leur études. La moitié des jeunes qui réussissent leur études le font en consommant plus ou moins régulièrement du cannabis. Bien sur, il est quand même compréhensible que ceux en situation d’échec scolaire soient plus enclin à chercher à se réfugier dans le cannabis ou dans n’importe quoi d’autre que leur camarades pour qui tout va bien. C’est pas le cannabis qui entraine l’échec mais en revanche l’échec peut entrainer le cannabis.
Le cannabis pèse lourd sur la santé mentale : Le cannabis n’a quasiment aucun effet sur la santé mentale. En tout cas moins que la télévision par exemple. Cela dit il y a effectivement un changement comportemental et dans la personnalité. Cela est accentué par un changement de la perception durant la prise de cannabis, mais c’est surtout pour des raisons sociologiques que ce changement s’opère. Fumer requiert de rentrer dans un groupe social fermé avec ses propres règles et codes pour cause de diabolisation et d’interdiction. Bref c’est la société qui rejette les consommateurs et non pas eux qui rejettent la société. S’ils pouvaient fumer partout où il veulent, ils ne se cacheraient pas, ne s’isoleraient pas et ils « changeraient » beaucoup moins en restant au contact du reste de la société.
les crises d’angoisse : Cela arrive parfois à certains consommateurs passé un certain age et la conséquence c’est qu’ils arrêtent de fumer n’y trouvant plus de plaisir. Et pas de sueurs froides ou de cure de désintoxication. Ils arrêtent et c’est tout, sans autre problème que la nostalgie de l’époque où ils y éprouvaient du plaisir. Ils fumeront juste un peu plus de cigarettes dans un premier temps pour compenser la nicotine qu’ils consommaient avec leur joints avant.
En bref les seuls points à sauver dans ce paragraphe sont les parties parlant de la santé. Effectivement le cannabis comporte des dangers. Cela dit des tas de choses sont plus ou moins dangereuses. La question est donc de savoir le degré de dangerosité pour savoir s’il est justifié de l’interdire. Comme on dit, la vie est une maladie mortelle...
En tout cas si on cherche à s’informer et à comprendre inutile de s’attarder sur cet article. Le premier paragraphe suffit à savoir que c’est que des conneries n’ayant pas d’autres effets que de polluer notre cerveau par de fausses informations.. La seule question qu’il soulève est de savoir si l’auteur ment sciemment ou s’il est lui-même la victime de mensonges.