1/ la justice est toujours rendue « au nom du peuple français » ; si chacun faisait son travail pleinement, en restant dans son propre rôle, la justice passerait mieux.
2/ Le Monde fait son boulot de journaliste ; le fait-il bien ? Il faut avouer que le « secret absolu » des sources est aujourd’hui devenu le parfait alibi pour dire n’importe quoi ou interpréter à tort, sous le couvert de l’anonymat. Les anciennes périphrases de M.Beuve-Méry (« une source proche du pouvoir », « une source bien informée », « sous réserve de vérification ») étaient bien plus honnêtes. Les méthodes trotskistes de dénonciation de « tout pouvoir » quel qu’il soit et d’où qu’il vienne n’ont pas finies de faire des émules. Au détriment de la démocratie (que le trotstkisme récuse, évidemment). Il y a de ça au « Monde ». L’Express a été plus honnête en publiant l’INTEGRALITE de l’interrogatoire du Gal Rondot, sans censurer quoi que ce soit.
3/ Tout groupe non dirigé finit dans l’anarchie et la guerre civile. Ce n’est pas nouveau, Hobbes l’a déjà montré il y a 3 siècles. Le problème vient de la tête : qui préside en France ? Est-ce l’ex-conseiller devenu Premier des ministres ? L’exemple des pays voisins montre que la démocratie n’est pas une habitude en France mais le « bon plaisir », si. Voir Tony Blair. A élire un cacochyme, on prend toujours le risque que le pays ne soit plus dirigé. Ce n’est pas la première fois. Les citoyens sont donc aussi responsables des « affaires » d’une fin de règne qui n’en finit pas.
4/ Ne confondons pas tout en un amalgame fumeux. Il y a 4 affaires dans Clearstream : 1- les commissions soi-disant « interdites » sur les contrats militaires qui (en fait) subsistent hypocritement ; 2- la paranoïa personnelle d’un haut-fonctionnaire faisant incestueusement du cheval entre diplomatie et industrie, à qui le fait d’entendre qu’il a toujours été « le meilleur et le plus intelligent » (des Grandes Ecoles au Quai, puis à la direction d’une multinationale) laisse croire qu’il a tout pouvoir (sinon toute habileté) pour faire ce qui lui chante ; 3- la maladresse (l’amateurisme ?) d’un jamais-élu qui, parce qu’il a lu Machiavel et admire Talleyrand se croit apte à manipuler qui il veut et à jouer avec les institutions, sûr de son bon-droit juridique, sans souci de quelconques dégâts politiques pour son camp (a-t-il une quelconque compétence en politique ? Depuis la dissolution opportuniste conseillée en 1996, on peut légitimement en douter), tout cela sous le couvert d’un cérébro-diminué qui ne gouverne plus ; 4- le contrôle des organismes financiers internationaux, notamment des chambres de compensation telles Clearstream, et l’étrange complaisance envers les paradis fiscaux et le secret des instructions... bancaires.
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