De nombreuses théories pseudo-scientifiques ont voulu démontrer l’infériorité physique et, par conséquent intellectuelle des femmes. Nous n’en citerons que quelques unes comme la phrénologie de Gall qui voulait démontrer la supériorité intellectuelle des hommes par la forme extérieure du crâne ; Bischoff, qui limitait la période de développement intellectuel des femmes à l’enfance ;Mœbius auteur de L’infériorité mentale de la femme (La inferioridad mental de la mujer), dont le titre indiquait clairement ses intentions et qui a fondé son argumentation sur la taille du cerveau ; Kormiloff et Melassez, ont voulu démontrer que le sang des femmes comportait moins de globules rouges, moins d’hémoglobine et plus d’eau que celui des hommes ; Quételet, Wisberg, Andral et Scharling, ont misé sur une capacité pulmonaire, squelettique, vocale, etc... inférieure chez les femmes et cette infériorité physique engendrait une faiblesse et des maladies chroniques ; Spencer a tenté de démontrer que l’activité intellectuelle était incompatible avec la procréation. (Scanlon 1986). Les femmes, physiquement inférieures, seraient guidées par leur utérus alors que les hommes se serviraient de leur cerveau. La physiologie féminine : menstruation, grossesse, placerait les femmes dans un état constant d’infirmité physique qui s’accompagnerait d’une diminution de leurs facultés mentales et morales. (Ortiz 1993).
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