Rien de tel qu’un fait divers pour dérouler la bonne bêtise populiste.
Vous vous rendez compte, ma pauvre dame, y-a plus de justice, les délinquants sont dans la rue et bla bla et bla bla et bla bla.
Bien sûr, il faut un peu modifier la réalité pour qu’elle corresponde au cliché.
Le meurtrier est un malade mental qui n’a pas été reconnu comme tel lors du procès. En revanche, son comportement en prison l’a distingué et des examens ont détecté de graves troubles neurologiques. De plus, lors d’une tentative de suicide en 2003, le détenu a subi une anoxie cérébrale qui fait de lui un demi-légume devant être toujours accompagné.
Vous avez le droit de penser que sa place est en prison, on peut aussi soutenir qu’il vaut mieux que sa famille le prenne en charge et soulage ainsi un système pénitentier non conçu pour ce type de détenu.
Quant à votre expertise psy, elle date de 2009 et non de quelques mois comme vous l’écrivez, elle se contente de dire que le détenu est toujours cinglé et donc potentiellement dangereux, elle est contredite par deux autres postérieures qui précisent que les lésions cérébrales rendent cet homme diminué et sans autonomie.
Le scandale, il n’est pas dans la supposée clémence de la justice qui n’existe que dans vos fantasmes, il est dans l’absence de communication avec la famille de la victime à qui on n’a rien expliqué et qui se retrouve seule avec sa douleur et sa colère.
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