Les camps en corée du nord
Les camps les plus connus sont le camp n° 15 de Yodok, à 300 km au nord-est de Pyongyang, et le camp 22 de Hoeryung. Ils abritent chacun 30 000 à 50 000 détenus dont le crimes sont de nature « politique », ou d’avoir des parents « criminels politiques », ainsi des enfants de moins de 10 ans pourront y être internés.
En réalité le « criminel » lui-même ne sait pas trop de quoi on l’accuse, il peut tout aussi bien avoir été dénoncé par un voisin qui espère en retour une ration alimentaire plus importante.
Les prisonniers politiques sont divisés en deux : les « irrécupérables » qui n’en sortiront jamais, et les « récupérables ». Mais les uns comme les autres sont soumis à des brutalités, à des punitions sadiques, à des meurtres, les femmes y sont violées, leurs enfants tués à la naissance, elles seront aussi exécutées de façon abjecte si on les suspecte d’avoir eu des relations sexuelles dans l’enceinte du camp : “Les femmes meurent rarement paisiblement, explique Ahn Myong-chol, chauffeur au camp n° 13 d’Onsung puis au camp n° 22 de Hoeryung, dans la province du Nord-Hamyung, qui a demandé l’asile politique au Sud, le 13 octobre 1994. J’ai vu des femmes aux seins lacérés, les parties génitales défoncées par un manche de pelle, la nuque broyée à coups de marteau”... . Ceux qui cherchent à fuir seront pendus devant les autres prisonniers, lesquels devront ensuite lapider leurs cadavres.
Des expériences « biologiques » sont aussi conduites sur les détenus, il s’agit de tester la résistance à la faim ou aux diverses techniques de torture, ou encore aux gaz de combat...
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