Il est difficile d’accumuler autant de confusion intellectuelle et d’amalgames en aussi peu de mots.
Il va falloir lire davantage Strauss avant de le qualifier de nazi ; lui, le critique le plus véhément des nihilismes nietzchéen et heideggerien — qui a émigré aux Etats-Unis pour fuir le IIIè Reich. Mais son écriture, son appel à la philosophie platonicienne et au contrôle philosophique des passions sont sans doute trop complexe pour certains.
Passons ensuite au « néolibéralisme ». Strauss n’a rien d’un « néolibéral ». Il était bien trop admirateur des auteurs classiques pour accepter une vision hayekienne ou friedmanienne.
Enfin, l’utilisation du préfixe « néo » est trop souvent rhétorique. Ces trois lettres sentent le souffre... (« Néonazi », n’est ce pas ?) Le lien entre nazisme/néolibéralisme est risible. Le néolibéralisme, c’est l’Etat minimal. Le nazisme, c’est une économie socialiste. Et, surtout, y a t-il eu un pacte germano-libéral en août 1939 ?
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