Article d’une implacable lucidité, mais qui malheureusement s’arrête avant d’avoir conclu parce que votre analyse n’est pas assez marxiste.
Si nous regardons d’où nous venons, les tenant et aboutissant sont clairs. Après guerre, des banques sérieuses et en partie publiques en partie privées, géraient l’économie sous la houlette d’une État dynamique et qui investissait dans l’avenir. Les salaires augmentaient, les inégalités étaient tendanciellement en baisse. Tous cela était géré par des élites intellectuelles humanistes, assez désintéressées et soucieuses du bien public, issues des grandes écoles de la république, peuplées en majorité d’enfants de la bourgeoisie et grande bourgeoisie, même si l’ascenseur social fonctionnait un peu.
Qu’est ce qui a changé ? Pour la seule école polytechnique, 50% des élèves sont des enfants d’enseignants qui sont eux même a 60-70% électeurs de gauche. Il en va de même des autres grandes écoles. Si on ajoute les enfants des fonctionnaires non enseignants on imagine le tableau. Il faut voir que ceux qui sont de gauche sont avantagés par les programmes dés les petites classes. Ainsi, celui qui aura appris à la maison que « ce sont les capitalistes qui ont déclenché la première guerre mondiale pour augmenter leurs profits », n’aura aucun mal a donner les réponses attendue par ses profs.
Si nos dirigeants actuels sont sans doute au minimum à 60% des enfants de fonctionnaires, il est vraisemblable que ceux dont les parents sont, et fonctionnaires, et à gauche sont proportionnellement encore plus nombreux que dans la population de référence.
Accessoirement, cela s’est produit essentiellement au détriment des enfants de pauvres. Quelques enfants de riches parviennent encore à tirer leur épingle du jeu. L’élite des enfants d’ouvriers elle, se trouve de plus en plus exclue. Cela notamment grâce à la sacro saint carte scolaire, chère aux syndicats, qui permet de les parquer dans les écoles ghettos, pendant que 40% des enfants de profs de la région parisienne y échappaient.
A la sortie du système, on a donc une économie de plus en plus gérée par des rejetons de familles de gauche, mais il en va de même pour l’État, l’école, l’université etc...
Et d’ailleurs, les évolutions sont parallèles. Des banques de plus en plus prédatrices, s’arrachent les miettes avec un État de plus en plus obèse et de plus en plus tourné vers lui même. Par rapport à l’après guerre, l’état a beaucoup plus de collaborateurs, beaucoup plus d’argent et dépense tout en fonctionnement et peu en investissement. L’ensemble des partis de gauche et syndicats, s’accordent d’ailleurs a reconnaitre une dégradation continue de la qualité du service public à moyens en très forte croissance depuis 50 ans.
Cela se voit particulièrement au niveau des priorités. Ainsi, les crédits pour les intermittents du spectacle ( ceux qui animent les loisirs des 35 heures en assurant la diffusion de la « bonne parole » dans le domaine culturel,sont plusieurs centaine de fois plus importants par tête de personne concernée, que ceux de la « politique de la ville ( l’argent destiné a améliorer la qualité de vie des »pauvres". Et encore, sous cette rubrique, les crédits de fonctionnement ( salaires de ceux qui la mettent en œuvre) sont plus utilisés que les crédits d’intervention et consommés à 100% . De nombreux agents publics, bien payés, mais manquant peut être d’imagination ou de connaissance des problèmes, ne savent pas très bien quoi faire de l’argent qu’ils doivent gérer pour les pauvres.
Ainsi donc,le seul moyen d’échapper à cette classe sociale prédatrice, qui enveloppe ses égoïsmes individuels sous un discours collectif de pseudo générosité n’est pas de nationaliser les banques et de fermer les bourses qui fonctionnaient avec succès pendant les trente glorieuses, mais bien de ramener à la raison cette classe sociale prédatrice, égoïste népotiste qui a mis notre pays dans ce triste état. Le reste est affaire de solutions techniques et démocratiques. Obliger tout fonctionnaire élu à démissionner de la fonction publique ? Faire des quotas dans les grandes écoles pour assurer plus de diversité des élites ? Donner des point négatifs à l’école aux enfants héritiers de la culture légitime de cette école ? Privilégier les enfants des élites bourgeoises traditionnelles qui ont fait la preuve de leur vraie générosité dans le choix des postes de responsabilité ?
Développer l’enseignement catholique qui donne aujourd’hui plus de chance aux enfants de prolétaire que le public ?
Les solutions sont variées et nombreuses. En tout état de cause, il y a urgence.....
Comme en 14, l’instit français et parti en guerre contre son collègue prussien pour lui prouver qu’il avait plus raison que lui ( voir la Victoire en chantant de Annault) comme en Afghanistan, le démocrate féministe a envoyé l’armée américaine bombarder les populations pour retirer de force leur tchador aux femmes locales, il est vrai que cette bande d’allumés irresponsables est capable de nous conduire au pire....
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