Dans le même rapport, on apprend aussi que l’Elysée s’assure les bonnes grâces des rédactions en faisant voyager les journalistes aux frais de l’état pour une partie du prix..
Pour ceux des journalistes qui vous accompagnent dans vos déplacements mais
qui ne font pas partie de la délégation officielle, les services de la Présidence de la
République n’acquittent pas le prix de transport et c’est un service spécialisé de
l’armée de l’air qui en opère le recouvrement. Or, de fréquentes divergences
apparaissent entre les comptages opérés à travers le « manifeste passager » lors de
l’embarquement et la liste des journalistes dressée par le service de presse de la
Présidence de la République.
A la facturation, il en résulte des écarts par rapport au coût d’affrètement qui
restent à la charge du ministère de la défense. La sous facturation constatée est d’autant
plus marquée qu’alors que les règlements des journalistes devraient s’effectuer aux
coûts réels, conformément à un décret du 21 octobre 1983, il a été décidé entre les
services de la Présidence de la République et ceux du Premier ministre d’offrir « un
tarif raisonnable aussi proche que possible de la réalité du marché et supportable pour
les rédactions ».
Dans un souci de transparence, il paraitrait plus cohérent que les services de la
Présidence de la République prennent à leur charge le coût d’affrètement des appareils
dans une logique de consolidation de leur budget, et facturent eux-mêmes aux
journalistes le prix de leur passage.
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