L’équilibre budgétaire obligatoire serait un carcan insupportable pour un état un tant soit peu social. Il y a une confusion, entretenue soigneusement, entre le besoin d’éliminer la tendance systémique qu’on les états de s’endetter dans le système actuel et la nécessité de périodes d’endettement limitées dans le temps. L’histoire économique montre bien que s’endetter est la seule manière sociale de sortir des trous périodiques ( crises ) que supportent les économies ainsi que de pouvoir financer de grands projets à moyen et long terme. Mais ces endettements périodiques doivent être compensés par une discipline budgétaire stricte quand les choses vont bien. C’est justement tout le contraire qui s’est produit. Quand les recettes étaient bonnes, les gouvernements ont gaspillé pour ne pas voir maigrir leur base électorale, puis quand les crises arrivèrent, ils en remirent une couche de dettes pour les mêmes raisons. Résultat : la position intenable d’aujourd’hui. Keynes le disait déjà il y a plus de 50 ans : quand l’économie va bien, on réduit la charge de la dette, quand elle va mal on s’endette.
Cette sacralisation de l’équilibre budgétaire que l’on veut vendre à la population est une manœuvre de plus du libéralisme économique pour ne pas perdre la place qu’il a usurpé.
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