Je ne voudrait pas juger hâtivement, peut être êtes vous seulement peu au courant de ces questions, et après tout, aucune loi n’oblige à s’intéresser sincèrement aux plus défavorisés et à leur situation. Les instrumentaliser dans des buts politiciens et dans une grande indifférence n’est pas très joli, mais assez dans l’ordre des choses et très « à gauche ».
Mais si vous écrivez tous cela en toute connaissance de cause, je dois dire que cela me parait peu honorable.
Dans la première hypothèse, je vous renvois au rapport sur l’urgence, dont je n’ai pas le lien sous la main mais qui doit être facile à trouver.
Il y a assez de places
Elles sont mal gérées
Souvent, on cherche a pérenniser l’urgence, et pour des raisons largement corporatistes. Les familles s’en plaignent (vivre dans un hôtel ou les enfants ne peuvent pas faire de bruit et ou on ne peut pas faire la cuisine, c’est pas une vie)
L’été est une période de pointe parce que des quantités de jeunes font la tournée des festivals et autres évènements culturels ( c’est ce que l’on appelle dans le jargon de l’urgence, les « festivaliers », avec une bonne nouvelle budgétaire, cela fait des prix de journée pour les associations, mais ils n’ont besoin que d’un toit et d’une douche et de peu d’accompagnement social). Si la culture n’a évidemment pas de prix, il n’est pas sur qu’il y ait là une vraie priorité en période de crise.
Sur Paris, les budgets ont augmenté de 70% depuis 2007 ( 30% pour toute la France) Effort sans précédent d’un gouvernement très social ( si si !)
Mais allez voir les revendications des professionnels de l’urgence. En très gros, ils sont contre les solutions « durables », parce que là, il y a moins « d’accompagnement », cela veut dire de poste de professionnels pour s’occuper des gens. Leurs postes.
Et pour en rester à votre copine. Elle a de la chance. Mieux vaut être accueilli chez des amis que par des pros au 35 heures. Mais là je comprend très bien que vous préfériez des solutions Étatiques plutôt que la vraie solidarité civile civique citoyenne. Cela aussi, c’est « très à gauche ».
Bref, rien de bien nouveau. La gauche aime les pauvres en tant qu’il lui fournissent des postes et des budgets, mais il ne faudrait pas voir à ce que l’argent soit consacrés à leurs vrais besoins, plus qu’aux salaires des professionnels militants qui brulent de désir de les encadrer.
Et après vous vous demandez pourquoi les « pauvres votent à droite ».....
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