Bonjour, Paul.
Le seul fait de pouvoir écrire, non sans raison, que « les indices décisifs pour la tenue d’un procès avec des chances de condamnation du prévenu ne sont pas encore réunis » suffit à démontrer qu’on est là, de la part du procureur, non dans l’exercice de la justice, mais dans celui d’une partie de poker que Cyrus Vance, pour des raisons politiques, veut gagner (procès ou deal dans le cadre d’un plaider-coupable), ou à défaut ne surtout pas perdre par le biais d’un non-lieu.
En l’état actuel du dossier, et vu les charges qui pèsent sur le présumé coupable dans cette affaire, il reviendrait en France à un jury d’Assises de déterminer ou non la culpabilité de DSK. Aux USA, il n’en va pas de même, la principale motivation du procureur n’étant manifestement pas la manifestation de la vérité, qu’elle serve le camp de DSK ou celui de Mme Diallo, mais avant tout sa carrière politique. Je vous renvoie à cet égard à mon article de lundi dernier intitulé « Affaire DSK : le duplicité du procureur Cyrus Vance ».
Cordialement.
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération