Berlin pense que l’économie italienne est trop grosse pour être sauvée par le Fonds européen de stabilité financière.
Le gouvernement allemand craint que l’économie italienne soit trop grosse pour être sauvée par le Fonds européen de stabilité financière, selon l’hebdomadaire allemand Der Spiegel daté du dimanche 7 août.
Selon cet article, dont les détails ont été diffusés avant la publication, le gouvernement allemand doute de plus en plus que les 440 milliards d’euros (625 milliards de dollars) du Fonds européen de stabilité financière (FESF) soient capables de financer un plan de sauvetage de l’Italie.
L’hebdomadaire Der Spiegel affirme que le gouvernement allemand insiste sur le fait que l’Italie doit résoudre ses problèmes d’endettement elle-même, et que le FESF est destiné uniquement à sauver les petits pays au sein de la zone euro.
Ces dernières semaines, sur les marchés boursiers et obligataires, l’Italie a été violemment attaquée par les investisseurs internationaux inquiets de sa dette publique élevée, de sa croissance anémique, ainsi que des signes de tensions au sein de la coalition de centre-droite du Premier ministre Silvio Berlusconi.
Contacté par l’AFP, un porte-parole du ministère allemand des Finances a répété une déclaration de jeudi 4 août, selon laquelle « la réouverture du débat sur la taille du FESF ne semble pas une solution appropriée pour calmer les marchés. »
Cette déclaration a été rendue publique après que le président de la Commission européenne José Manuel Barroso a appelé à une réévaluation du FESF.
La FESF a déjà été utilisé pour renflouer l’Irlande et le Portugal, et il sera de nouveau utilisé dans le second plan de sauvetage grec que l’Union Européenne tente de finaliser après l’accord du sommet d’urgence le 21 juillet.
En Janvier 2013, un nouveau Mécanisme Européen de Stabilité, doté de 750 milliards d’euros, prendra le relais du FESF.
(Dépêche AFP)