Assez d’accord avec l’article, le problème vient justement du fait qu’il soit rédigé par une association de Gendarmes à la retraite, ce qui le discrédite : il n’y a en effet pas plus bornée, pas plus servile et zélée que les Gendarmeries d’autoroute dans la guignolade de la repression routière : frime, Subaru, jumelles de préférence sur les autoroutes à trois voies désertes, en decente, les jours de soleil et de trafic faible...
A vomir...
Bref, commencez par convaincre vos anciens collègues qu’ils sont en train de se faire hair de tous avec ça, et vous aurez fait un bon pas.

Sur le fond, quelques ajouts qui font qu’en effet, on nous prend pour de sjambons :
- parler d’évolutions mensuelles ou trimestrielles en pourcentage ( à la hausse comme à la baisse) est une hérésie quand on parle d’un chiffre total faible.
Quand la route tuait 16500 personnes par an (en 1972, record absolu), passse encore. Le total en nombre était (hélas) assez significatif pour que les évolutions en pour cent aient un sens.

A présent que l’on est tombé à 3 900 morts par an, il est évident que deux ou trois accidents importants influent fortmeent à la hausse un chiffre global faible.
10 morts de plus ou de moins (cf. les récents chocs frontaux à contresens) ca influe pas mal en % un total mensuel de 35 morts...

De méme, quand un car entier de polonais s’écrase au fond d’un ravin dans la cote de Laffrey ou en descendant de la Salette, ca fait 50 morts d’un coup, et c’est énorme pour les statistiques. L’erreur ou la faute d’un seul afait 50 morts d’un coup.

Ce n’est en rien révélateur du comportement des automobilistes français ( en plus, il s’agit de polonais), mais on glause quand méme qur les français qui « se sont relâchés ».

Méme chose pour cet abruti de polonais en fourgonnette à 2, 6 grs dans le sang à contresens sur l’autoroute près de Montpellier.
« Les français ont de nouveau adopté des comportements à risques » disent ces cons de la sécurité routière...
Quels français ?

Oui, on nous prend pour des cons.