« La spécialisation et la répartition des tâches et des fonctions dans le couple a donc possiblement pu être le fruit d’une volonté commune des hommes et des femmes, selon les dispositions jugées les meilleures à une époque donnée »
La spécialisation on la trouve aussi entre les pauvres et les riches, les uns s’occupent à s’enrichir et les autres à enrichir les premiers, et c’est d’un commun accord et tout le monde est content ;
« Les femmes n’étant en rien inférieures aux hommes, ce qu’elles démontrent de nombreuses manières depuis la nuit des temps, elles n’auraient probablement jamais accepté un système qui leur soit contraire au point d’en faire des esclaves et des êtres souffrant quotidiennement d’oppression. L’introjection de la soumission, si c’était le cas, ne me paraît pas suffisante pour expliquer cela »
Ce genre de déductions abstraites dénote une naïveté ou un dogmatisme qui invite à la foi. Candide et son meilleure des mondes possible, il nous explique s’il n’y a pas eu révolte c’est que le système fut largement au profit de la femme. C’est un peu comme chez les intouchables en Inde, rien n’a changé depuis l’indépendance, et même avec des lois spéciales pour éradiquer ce racisme et cet outrage à la dignité humaine, c’est que les intouchables y trouvent leur compte, en Chine les travailleurs y trouvent leur compte, en Corée du nord les gens y trouvent leurs compte et j’en passe et des meilleures. Les femmes y trouvent leur compte au point de se charger de perdurer le système qui leur convient, l’excision, l’endoctrinement pour ne pas perdre l’occasion de trouver un mari et donc de se conformer aux règles de la société et bien sûr dans leur intérêt.
Le dogmatisme sent fort dans ce genre de crédo. Tout va bien dans le meilleure des mondes, il n’y a eu pas d’injustices à l’encontre des femmes.
« L’autre billet était pour collecter un certain nombre de citation féministes pas piquées des vers contre les hommes. Tout autant édifiant » c’est bien beau votre catalogue de citations, mais il ne vaut pas mieux celui-ci :
http://www.evene.fr/citations/theme/paroles-misogynes.php
on n’en fait pas tout un fromage. Il y a bien une différence entre dire une chose et faire une chose. Les femmes, certaines dans leurs excès ont bien le droit de dire que ce qu’elles veulent, encore heureux qu’elles aient le droit de s’exprimer, il ne manque plus qu’à les museler pour laisser le champs libre à hommelibre et son genre, qui infeste le web.
Mais vous oubliez une différence entre la parole et les actes. On n’a pas réduit la liberté des hommes contrairement à ce qui a été fait pour les femmes en Occident, et se fait toujours dans pas mal d’endroits dans le monde. Cette grosse différence, vous avez l’élégance de la passer sous silence.
Vous déduisez d’une déduction, c’est tellement original comme manière de pondre des hypothèses, qui par le suite sont transformées en dogme.
Le problème n’est pas l’homme dans l’abstrait et non plus l’homme dans son quotidien. C’est le système qui impose des règles de conduite pour la plupart accompagnée de sanction à divers niveau, social, politique, économique voire même pénale. Et cela également vous le passez sous silence.
Quand vous dites « Il me semble, à ce point de ma réflexion, difficile de parler d’une domination masculine systémique », vous exagérez vous déductions bien hâtives et bien limitées et dans le temps et dans l’espace. La liberté et un peu d’égalité que nos sociétés occidentales nous ont apporté date d’à peine une génération. Nos grands-mères gardent à l’esprit le rôle prédominant de l’homme comme chef de famille. Il faut attendre 1985 pour enlever la dernière trace d’inégalité en instaurant l’égalité des époux dans les régimes matrimoniaux et l’administration des biens de la famille. Cela ne fait pas 30 ans. Donc vous prenez des points et vous en déduisez une généralité, ce qui est une grave erreur d’analyse.
La condition des femmes en Occident n’est pas rose et leurs acquis sont fragiles et assez récents, de là à en déduire une constance dans l’histoire de l’humanité et vous appuyant sur des exceptions c’est de la manipulation mentale ni plus ni moins. Donc, ce que vous estimez un décalage n’est qu’une invention pour conforter votre foi. Mais question foi, personne n’a besoin de démonstration. Il suffit de croire.
« Mais qu’est-ce donc qui a pu à ce point enrager des femmes dans les années 1960 et 1970 ? Pourquoi un tel rejet du masculin, une telle violence qui perdure encore aujourd’hui ? »
Vous êtes pathétique.
« Je pense à plusieurs raisons mais je n’en prendrai qu’une : le statut de la femme selon le code Napoléon, qui a influencé les législations européennes pendant 150 ans. Il y a 4’000 ans, sous le code Hammurabi, les femmes disposaient de nombreux droits (et devoirs, comme les hommes). »
vous n’avez pas peur ni de ridicule ni de falsifier sans honte des réalités historiques. Vous faites le grand écart. Vous comparez sans que vous ayez les éléments et une méthodologie pour comparez. Il ne suffit pas de prendre une texte, de loi fut-il, pour en tirez une conclusion sur un mode de vie. En sachant que parfois il y a une différence notable entre ce qui est écrit et ce qui est appliqué. Et comparé une société d’il y a 4000 ans avec la société napoléonienne sans expliquer les éléments de comparaison ( le comparé, le comparant etc)...
Vous concluez que le féminisme confond le code Napoléon et le reste de histoire. Pourtant, c’est ce que vous faites. Vous pratiquez le déni historique. Mais c’est votre problème. Mais n’attendez pas des conversions à votre religion.
« On ne doit même pas imaginer que les hommes ont profité de ce code. Les mineurs de fond avaient-ils encore envie d’écraser leur femme quand ils remontaient de la mine ? Et les hommes exilés pour faire survivre leur famille ? Certainement pas. Et les ouvriers ? Et les intellectuels libéraux ? Et les paysans qui partageaient les travaux avec leur femme ? Certainement pas. La littérature parle de quelques dominants ou dominantes : ce sont toujours des cas particuliers, pas la généralité »
par des simples phrases, vous souhaitez une adhésion à une vision, vous faites le révisionnisme sur la condition féminine. Mais on ne va pas décrétez une deuxième loi Gayssot. Une qui porte déjà atteinte à la liberté d’expression est largement suffisante, sans compter les coups de canifs de temps à autre pour museler le web.
,,
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération