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Gyges 17 août 2011 15:11

Après avoir maintes fois tenté en vain d’énumérer les éléments qui, à mes yeux, rendaient crédible la thèse d’un attentat sous faux pavillon, et face à l’insuccès quasi invariablement rencontré, j’en suis finalement arriver à me dire ceci :

1) Il est inutile d’ énumérer les arguments et les éléments probants en faveur d’une thèse, si son interlocuteur a la ferme intention ne ne pas croire en cette thèse.

2) Les hommes ne croient d’ordinaire que ce qui les arrange, ou ce que leur fantaisie leur dicte..

3) Des arguments et des preuves n’auront guère de prise sur une croyance qui n’a pas eu besoin de preuves pour se constituer.

En témoigne Tertullien : « certum est quia impossibile est » : "c’est certain parce que c’est impossible.« 

4) Le privilège de croire ce que l’on veut, et ce en dépit de toute raison valable de le croire, est un privilège auquel seuls les sceptiques et les amoureux de la vérité ont la folie de renoncer.

5) Ceux qui s’acharnent, comme moi, à démontrer la probabilité d’un complot interne, sont d’une naïveté touchante : ils agissent comme s’ils étaient persuadés que les défenseurs de la version officielle, du fait qu’ils son généralement ou ignorants, ou stupides, ou bien les deux à la fois, n’y ajoutent foi qu’ en vertu de leur ignorance ou de leur stupidité.

Ils n’ arrivent pas à se faire à l’idée qu’on puise être de mauvaise foi jusqu’à l’indécence.

Ils ne s’imaginent pas à quel point la mauvaise foi peut être agréable à pratiquer, attendu le plaisir indicible qu’il doit y a à triompher aussi aisément de plus instruits, de plus intelligent, ou simplement plus courageux que soi.

6) La plupart des gens ne sont disposés à reconnaître qu’ils ont été crédules ou stupides, ou bien simplement qu’ils se sont trompés, que si ils jugent que leur intérêt passe désormais là. Dans le cas contraire, on ne saurait espérer la moindre remise an cause de leur jugement, tant il est vrai, comme l’a dit si pertinemment Flaubert, que »la conscience n’est que la vanité intérieure", et que rien n’est et insupportable à l’homme comme l’aveu de sa médiocrité.


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