bonjour l’auteur,
merci pour votre article. Quelques remarques sur le palmipède. C’est un journal franco-français. Cette tendance lourde s’est même aggravé lors du schisme qui a eu lieu avec Nicolas Beau. D’ailleurs, ce schisme avait eu lieu à cause d’un article contre Sarkozy qui devait paraitre entre les 2 tours en 2007 et qui résultait d’une longue enquête de Nicolas Beau. Il s’agissait des revenus annexes de Sarkozy de son cabinet d’avocat, alors qu’il était ministre. Cet article a été caviardé par la direction du canard, ce qui a provoqué le départ de son auteur. Suite a ce départ, l’orientation « franco-française » du canard n’en a été que plus importante.

Bref, le journal n’enquête pas à l’étranger, donc c’est assez normal que l’on y parle pas du 11/09.

Par contre, là ou je suis parfaitement en accord avec l’auteur, c’est que entre ignorer et stigmatiser, il y a une différence. Et c’est vrai que sur cet article, le canard n’a pas particulièrement brillé. Il se sont contenté de colporter les ragots habituels mêlant tout le monde, et sans livrer le moindre soupçon d’enquête. Pire, le ton humoristique qui fait la légende du canard n’y est même pas.
Bref, un article lourdement raté.

Et pour en conclure, on peu s’interroger sur lune dérive du canard. Depuis que les plan sociaux se sont multipliés chez les journalistes, le canard a absorbé bon nombre d’entre eux, ce qui a été à mon avis une erreur. Le contenu du journal ne s’en est pas trouvé plus élargi, l’international n’y figure toujours pas. Bref, ça grenouille pas mal chez eux, on parle même de journalistes régulièrement reçu chez Mme Sarkozy, qui leur distille ce qu’il faut de confidence pour remplir le journal avec des informations croustillantes, mais insignifiantes. Et le résultat est là : ce n’est plus le canard qui sort les scoops, mais Médiapart. A titre personnel je n’aurai pas misé un fifrelin sur la volonté d’indépendance du journalisme moustachu, mais il faut le reconnaitre : Depuis le début de l’année, Mediapart a sorti bombes sur bombes.

Pour conclure, je dirai que le canard enchainé avait pour habitude de faire de l’information. Maintenant, ils se contentent de la suivre.