En début de semaine dernière, L’Express publiait les conclusions de l’examen médical de Nafissatou Diallo (ici).
Celui-ci faisait état d’un traumatisme de la zone vaginale et d’une
douleur à l’épaule gauche de la jeune femme, concluant qu’un viol avait
bien eu lieu.
Des spécialistes du droit américain estiment
cependant que le document ne changera pas la donne au procès civil de
DSK : selon eux, ces blessures peuvent avoir été causées par un acte
sexuel consenti, plusieurs jours avant sa rencontre avec Dominique
Strauss-Kahn (cliquez ici).
Un
ancien procureur chargé des crimes sexuels affirme en effet que ce
rapport « n’est pas une conclusion médicale ». "Si je tombe de vélo et que
je me cogne la tête sur le bitume et que j’appelle le médecin en lui
disant que c’est quelqu’un qui m’a frappé violemment, il va écrire
’cause : agression."
Un second intervenant, avocat spécialisé
dans la défense des victimes renchérit : "Les blessures dont fait état le
rapport médical ne prouvent en rien qu’une agression a bel et bien eu
lieu".
Pour rappel, Nafissatou Diallo avait déposé début août
devant un tribunal du Bronx une plainte au civil en dénonçant une
« agression violente et sadique » de la part de l’ancien patron du FMI et
potentiel favori socialistes des prochaines élections françaises.