Qui a entendu parler des messieurs Mohamed devant le juge aux affaires familiales ?
Les juges appliquent le postulat suivant : « Tout individu portant un nom arabe ou portant un nom oriental quelconque, ou »identifié« (au jugé) comme étant musulman ou de »culture musulmane« , s’il se trouve en plein divorce et si sa femme déclare que c’est un islamiste ou qu’il est violent ou qu’il l’oblige à faire quelque chose (quoi que ce soit), il perd tous ses droits, la femme étant d’avance considérée comme disant la vérité absolue, celle que nous attendons et que nous voulons qu’elle nous dise : que tous les arabes ou musulmans sont d’avance coupables de violences conjugales et de comportement religieux attentatoires à la laïcité et à la condition féminine »
Amen.
Le Mohamed a beau protester et prouver qu’il est par exemple médecin, que sa femme travaille depuis des années sans voile comme fonctionnaire, qu’il est laïc, produire des témoins qui attestent qu’il boit de l’alcool (si, si : maintenant boire est un acte louable, positif et tout), que sa femme fume sans qu’il n’ait jamais trouvé à redire, il peut se démener comme un malade, on ne la fait pas au juge : il SAIT que les arabes sont violents et intolérants.
Ça colle parfaitement à l’idée qu’il s’en fait. C’est donc vrai. Et les femmes des arabes sont bien entendu tous des saintes.
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