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jordanne jordanne 27 août 2011 14:54

Une question se pose : quand Internet sera muet,comment nos gouvernants sauront-ils ce que nous pensons ou disons ? En seront-ils réduits à envoyer les RG écouter les « brèves de comptoir » ?
Pour la petite histoire, notre actuel ministre de l’intérieur s’est intéressé début 2008 à un site, Bakchich, pour ne pas le nommer et voici ce qu’il en est ressorti :

« Extraits de la note remise à Claude Guéant par Salamandre début 2008 »
Verbatim
Bakchich
Équipe de trois « jeunes anciens » de Gri-Gri International, partis suite à un désaccord « éditorial » sur deux thèmes avec le patron de Gri-Gri, le Gabonais Michel Ougoundou Loudah :
(…)
L’équipe se montre particulièrement soucieuse de son indépendance. Une forme de puritanisme à cet égard même si la jeune rédaction a accepté l’idée d’agréer de multiples parrains à la double fonction de « protecteur » (contre d’éventuelles forces méchantes) et de conseillers bienveillants (transmission de patrimoine informationnel sur les réseaux, conseils professionnels).
(…)
Journal satirique, Bakchich n’affiche pas de coloration politique, ni au sein de la rédaction, ni dans les colonnes. Leurs amis sont de tous bords. Dans leurs colonnes, tapent aléatoirement sur à peu près tout le monde : Sarkozy, Ségolène, Chirac, Le Pen, Bayrou…
(…)
Recommandation

Bakchich est l’un des rares organes de presse indépendants en France. Le développement rapide et viral de sa notoriété et de sa diffusion (environ 100 000 visiteurs par mois actuellement) montre qu’il répond à un besoin réel des lecteurs et des internautes d’accéder à une information perçue comme ’authentique« et satirique même si, pour les journalistes d’investigation établis, »ce n’est évidemment pas du journalisme« .
La relation avec le référent satirique national, »Le Canard Enchaîné« est étonnante : Bakchich semble être la soupape de liberté d’une rédaction du Canard ankylosée et figée dans ses querelles internes. Bakchich doit-il être vu comme le complément »jeune et dissident« d’un Canard institutionnalisé et devenu presque ’bourgeois » ? Même rapport qu’entre les jeunes créateurs de mode et les référents du luxe.
Chercher à éliminer Bakchich du paysage concurrentiel relève certainement de la gageure. La structure de coûts de la Sarl de presse Bakchich ressemble à celle d’une organisation résistante opérant en « mode Vietcong ». Une tentative de déstabilisation transformerait la jeune équipe en « journalistes martyrs » leur attirant inévitablement notoriété et soutien appuyé de leurs amis et « parrains ».
(…)
Une piste de réflexion consisterait au contraire à épauler Bakchich pour :

 le faire monter en gamme (qualité et rigueur du travail journalistique) et l’« embourgeoiser », l’institutionnaliser
  viser une parte de marché de 20 à 30% en tant que source à coloration gouvernementale de bakchich en instaurant une logique positive gagnant-gagnant
 ce faisant, le détacher mécaniquement des mentors historiques (Probst, Beau etc.)
 enfin renforcer sa spécialisation unique utile au pays et à son gouvernement dans la critique des liaisons dangereuses entretenues par les médias français, les collusions politiques/médias ou industrie/médias constituant indéniablement un facteur d’immobilisme et d’appauvrissement de la vie politique et économique en France.
ICI :
http://www.bakchich.info/Quand-Bakchich-etait-surveille-par,12397.html

Amusant non ?


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