Le monde est injuste. Cet article devrait figurer en tête de gondole et provoquer une nuée de commentaires enflammés.

Je partage les arguments de mon (seul) prédécesseur, ce n’est pas parce qu’on vous sert de la « théorie du complot » à chaque fois que qu’est dénoncé dénoncé une entente entre initiés que ce n’est pas vrai. Il y a des initiés, il y a des complots, il y a des buts inavouables poursuivis.

Que Parisot, prudente comme doit l’être une chef d’entreprise habituées à la langue de bois, ne donne aucun nom est plutôt rassurant. Elle défend souvent l’indéfendable, balance des contre-vérités et des lieux communs aussi bien que Sarkozy, mais elle n’est pas sotte.

Personne ne peut nier que depuis plusieurs mois, nous assistons à un feu nourri d’attaques des agences de notation sur chacun des pays qualifiés de PIGS par les anglo-saxons.

Elles ont peut être raison, ces agences, mais elles semblent ignorer que le Royaume Unis et les USA seraient depuis longtemps en faillite s’ils devaient emprunter sur le marché privé comme le font stupidement les pays de l’UE, que les planches à billets, c’est à dire de la (fausse ?) monnaie ne reposant sur aucune production de richesses, sont en surchauffe, qu’elles n’ont pas fait preuve d’autant de sérieux lorsqu’elles notaient AAA, les trop fameux « subprimes » de Golman Sachs et de JP Morgan.

Qui peut soutenir que les rumeurs sur la solidité de grandes banques soient venues de nul part ? Leurs auteurs existent puisque les rumeurs existent. La grande volatilité des cours est une source de gros profits pour ceux qui les manipulent par des rumeurs.

Il existe une agence de notation chinoise dont les avis sont systématique snobés par les investisseurs occidentaux surtout lorsqu’elle dégrade la note de pays anglo-saxons. Est-ce que l’on peut croire que cette remarquable unanimité est seulement un hasard ?

Un commentaire est nécessairement court et ne peut prétendre à l’exhaustivité. Je pense que l’histoire de la grande correction financière, 2007/2020 est encore à écrire. Les mots comme « guerre économique », « grandes manœuvres » et d’autres du même registre figureront en bonne place.