Tout à fait d’accord sur le problème des lobbys, et de leur pression sur l’Etat. Le fait que l’Etat soit par nature corruptible implique la nécessité de limiter drastiquement ses pouvoirs, mais c’est un autre débat.
Je reconnais que ça n’est pas très clair, mais je m’explique à la fin : je n’en ferai jamais mon cheval de bataille car j’estime que la conjoncture actuelle ne pousse pas à faire de ce combat en particulier une priorité. En revanche, si demain « magiquement » le port d’arme était autorisé, je ne m’opposerai pas et tendrait, au contraire, à en défendre le bien-fondé.
Ensuite je le répète, penser qu’avec la légalisation des armes à feu chacun va sauter sur n’importe qui pour le tuer relève autant de la paranoïa que penser la même choses avec un tournevis, un couteau, une paire de ciseaux (désolé de reprendre toujours les mêmes exemples mais je ne suis pas habitué à réfléchir à comment tuer quelqu’un si l’envie soudaine me prenait
Comme vous le dites, ce ne sont pas les armes qui tuent mais les personnes qui les détiennent.
Je tiens à faire remarquer que les exemples que vous donnez se déroulent en France, pays où le port d’arme est interdit, sauf, arbitrairement, à certaines catégories de personnes (ici, les chasseurs, qui ont donc un avantage de droit sur vous dont ils semblent user à outrance dans vos exemples).
On peut péter un plomb avec un parpaing, ou une paire de ciseaux dans les mains et faire du mal à quelqu’un... Le fait qu’on légalise les armes à feu ne légalise ni ne permet plus le meurtre.