« J’ose croire que votre vécu a quelque peu atténué votre esprit d’analyse et votre moralité si tel n’était pas le cas, je pourrais comprendre que vous soyez renvoyé : votre subjectivisme ainsi que votre tendance à cacher les évènements ne plaident pas en votre faveur. »
D’une part, votre phrase ne veut rien dire ou bien est à contre sens et je ne pense pas avoir de leçon de morale à recevoir. J’espère que mon « vécu » comme vous dite, et y compris cette histoire que je n’avais pas souhaité au départ, conforte, au contraire mon esprit d’analyse.
Je ne vois pas où je cacherais quelque événement. Mieux même, je pourrais m’étendre bien davantage sur les circonstances du non renouvellement de mon contrat, par exemple, sur le fait que mon avocat a demandé une conciliation, restée sans réponse. Ou encore sur le malaise général des agents de la ville pour laquelle je travaillais.
Si vous trouvez normal qu’un contractuel de la fonction publique soit renvoyé au bout de huit ans, sans indemnité, alors que cela serait impossible dans le privé, vous feriez mieux d’argumenter votre position.
Enfin, concernant vos appréciations « psychologiques » sur la maternelle ou la projection, il faudrait que vous sachiez qu’effectivement, bien des réflexes de type infantile perdurent longtemps, y compris à l’âge adulte. Certains nous aident à vivre et à s’accomplir, du reste.
Je crois que" Bob, je l’’ai reconnu, ou plutôt reconnue... Je n’ai pas à être démasqué, contrairement à vous : je m’appelle francis martin, ancien journaliste de Chatellerault, et j’assume l’ensemble de mes prises de positions. Notamment le fait qu’un journaliste municipal doit être au service des contribuables, plutôt qu’au service de la propagande d’un maire, d’autant plus qu’il est insignifiant. De mon point de vue.
« On se moque parfois de l’Afrique et de son népotisme, mais on n’en est pas loin. »
Je crois que ce que vous appelez le « népotisme » existe dans toutes les familles politiques.
Est-ce pour autant autant choquant ? Je n’en suis pas sûr, si la personne, membre de la famille d’un élu, montre sa compétence. Pour citer un exemple célèbre, celui de Claude Chirac, et comme j’ai quelques connaissances en communication, je trouve qu’elle fut très compétente, concernant la communication de l’ancien président de la République. Evidemment, le fait qu’elle soit « fille de son père » a probablement ajouté à son efficacité, car à la confiance indispensable dont à besoin un élu vis à vis de celui qui communique directement pour lui. Claude Chirac a, admirablement dominé la communication de son président de père. Je ne crois pas que le simple fait qu’elle soit sa fille aurait dû lui interdire cette mission. Merci pour vos encouragements.
Oui, la législation dans la fonction publique sur les CDD est bien plus « laxiste » que dans le privé. Cela dit, une loi du 26 juillet 2005 fixe à un maximum de 6 ans la durée des CDD successifs. Mais la jurisprudence concernant cette loi récente reste encore imparfaite.
Par exemple, une circulaire du ministère de l’éducation nationale a éclarici les points « flous » de cette loi. Reste à savoir si cette circulaire peut s’appliquer aux diverses fonctions publiques.
Au delà de cela, ma situation illustre assez bien celle de tous les « communiquants » dans les collectivités qui sont soumis aux aléas politiques.
Ce sont ces deux raisons qui me poussent à utiliser tous les moyens nécessaires pour faire valoir mes droits. J’en ajouterai une troisième : la forme incorrecte, d’un point de vue humain, de mon renvoi. Merci pour votre message.
« Vos collègues de la NR ont l’air sceptiques quant à votre impartialité et évoquent votre allégeance à l’ancienne majorité »
Je n’ai pas été recruté sur une carte politique, car je n’en ai jamais eue, mais sur ma formation et mon expérience, ayant travaillé pour de nombreuses collectivités, de toutes tendances (sauf FN). D’ailleurs, ironie du sort, quand je cherchais du travail, en l’an 2000, j’avais envoyé mon CV à plusieurs collectivités et élus, dont l’ancien maire de Châtellerault, mais également au député de l’époque, maire actuel (qui me renvoie)... Mais petit problème, le secrétariat de ce dernier m’a convoqué pour un rendez-vous trois mois après. Entre temps, j’avais déjà été embauché à Châtellerault.
Enfin, alors que j’étais journaliste sous le mandat de l’ancien maire, j’ai conseillé à ce dernier d’ouvrir les colonnes du journal à l’opposition, avant même que la loi ne l’y oblige, ce qu’il a accepté.